Facteurs à considérer pour le plan de naissance

Avant de prendre des décisions concernant chacune de vos options d'accouchement, vous voudrez parler avec votre médecin et visiter l'hôpital ou le centre de naissance où vous prévoyez d'avoir votre bébé.

Vous constaterez peut-être que votre obstétricien, votre infirmière sage-femme ou l'établissement où ils admettent des patients ont déjà des formulaires de plan de naissance que vous pouvez remplir. Si tel est le cas, vous pouvez utiliser le formulaire comme guide pour poser des questions sur la manière dont les femmes dont ils ont la charge sont régulièrement traitées. Si leurs réponses ne sont pas ce que vous espérez, vous voudrez peut-être rechercher un fournisseur de soins de santé ou un établissement qui correspond le mieux à vos objectifs.

Et il est important d’être flexible: si vous savez qu’un aspect de votre plan d’accouchement ne sera pas respecté, veillez à le comparer à vos autres souhaits. Si vos options sont limitées en raison de l'assurance, du coût ou de la géographie, concentrez-vous sur un ou deux domaines qui sont vraiment importants pour vous. Dans les domaines où votre réflexion ne correspond pas à celle de votre médecin ou infirmière sage-femme, demandez-lui pourquoi il ou elle fait habituellement les choses d'une certaine manière et écoutez les réponses avant de vous décider. Il peut y avoir des raisons importantes pour lesquelles un médecin pense que certaines options de naissance sont meilleures que d'autres.

Enfin, vous devriez savoir s'il y a des éléments de votre grossesse qui pourraient empêcher certains choix. Par exemple, si votre grossesse est considérée à haut risque en raison de votre âge, de votre santé ou de problèmes lors de grossesses précédentes, votre médecin peut déconseiller certains de vos souhaits d'accouchement. Vous voudrez discuter et prendre en compte ces informations lorsque vous réfléchissez à vos options.

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Plan de naissance

Le plan de naissance s’agit moins d’un plan exact que d’une liste de préférences. En fait, l’objectif d’un plan de naissance n’est pas pour vous et votre partenaire de déterminer exactement comment la naissance de votre enfant se produira - parce que le travail implique tant de variables, vous ne pouvez pas prédire exactement ce qui va se passer. Un plan de naissance vous aide cependant à réaliser ce qui est le plus important pour vous lors de la naissance de votre bébé.

Tout en complétant un plan d'accouchement, vous apprendrez, explorerez et comprendrez vos options de travail et d'accouchement bien avant la naissance de votre enfant. Cela améliorera non seulement votre communication avec les personnes qui vous aideront pendant votre accouchement, mais cela signifie également que vous n'aurez pas à expliquer vos préférences au moment où vous êtes le moins d'humeur à discuter, pendant le travail lui-même.

Un plan de naissance n’est pas un accord contraignant, c’est juste une directive. Votre médecin ou professionnel de la santé peut savoir, après vous avoir vu tout au long de la grossesse, ce que vous faites et ce que vous ne voulez pas. De plus, si vous commencez le travail alors qu’il y a un médecin de garde que vous ne connaissez pas bien, un plan d’accouchement bien pensé peut vous aider à communiquer vos objectifs et vos souhaits aux personnes qui vous aident dans le travail et l’accouchement.

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Soulagement naturel de la douleur

De nombreuses femmes choisissent d'accoucher sans utiliser de médicaments pour soulager la douleur. Certaines de ces femmes utilisent d'autres techniques pour les aider à faire face. Les choses que les femmes font pour soulager la douleur comprennent:

• utiliser des techniques de respiration et de relaxation;

• prendre des douches ou des bains chauds;

• recevoir des massages;

• recevoir des soins de soutien;

• trouver des positions confortables pendant le travail (se tenir debout, s'accroupir, s'asseoir, marcher, etc.);

• utiliser une balle de travail; ou

• écouter de la musique.

Développer une vision positive de l'accouchement et gérer la peur peut également aider certaines femmes à faire face à la douleur. Il est important de réaliser que la douleur du travail n'est pas comme la douleur due à une maladie ou à une blessure. Au lieu de cela, il est causé par des contractions de l'utérus qui poussent votre bébé vers le bas et hors du canal génital. En d'autres termes, la douleur du travail a un but.

Essayez ce qui suit pour vous aider à vous sentir positif à propos de l'accouchement:

• Suivez un cours sur l'accouchement. Appelez le médecin, la sage-femme, l'hôpital ou le centre de naissance pour obtenir des informations sur la classe.

• Obtenez des informations auprès de votre médecin ou sage-femme. Écrivez vos questions et parlez-en lors de vos visites régulières.

• Partagez vos peurs et vos émotions avec vos amis, votre famille et votre partenaire.

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Accouchement à domicile

Les femmes enceintes en bonne santé sans facteurs de risque de complications pendant la grossesse, le travail ou l'accouchement peuvent envisager un accouchement à domicile planifié. Certaines infirmières sages-femmes et médecins certifiés accoucheront à domicile. Si vous envisagez ce choix, vous devriez demander à votre compagnie d'assurance sa politique d'accouchement à domicile. Certaines compagnies d’assurance maladie prennent en charge les soins pour les accouchements à domicile.

Si vous envisagez un accouchement à domicile, vous devez peser le pour et le contre. Le principal avantage est que vous pourrez faire l'expérience du travail et de l'accouchement dans l'intimité et le confort de votre propre maison. Puisqu'il n'y aura pas de procédures médicales de routine, vous aurez le contrôle de votre expérience.

Le principal inconvénient d'un accouchement à domicile est qu'en cas de problème, vous et le bébé n'aurez pas de soins hospitaliers / médicaux immédiats. Il faudra attendre votre transfert à l'hôpital. De plus, les femmes qui accouchent à domicile n'ont aucune option pour soulager la douleur.

Pour assurer votre sécurité et celle de votre bébé, vous devez avoir une sage-femme hautement qualifiée et expérimentée ainsi qu'un plan de secours à toute épreuve. Vous aurez besoin d'un transport rapide et fiable vers un hôpital. Si vous habitez loin d'un hôpital, l'accouchement à domicile n'est peut-être pas le meilleur choix. Votre sage-femme doit être expérimentée et avoir les compétences et les fournitures nécessaires pour commencer les soins d'urgence pour vous et votre bébé si nécessaire. Votre sage-femme doit également avoir accès à un médecin 24 heures sur 24.

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Accouchement au centres de naissance

Les femmes en bonne santé qui présentent un faible risque de problèmes pendant la grossesse, le travail et l'accouchement peuvent choisir d'accoucher dans un centre de naissance. Les centres de naissance offrent aux femmes un environnement «familial» dans lequel travailler et accoucher. Ils essaient de faire du travail et de l'accouchement un processus spécial, chaleureux et axé sur la famille. Habituellement, des infirmières sages-femmes certifiées, et non des obstétriciens, accouchent dans les centres de naissance.

Les centres de naissance n'effectuent aucune procédure médicale «de routine». Ainsi, vous ne serez pas automatiquement connecté à une ligne intraveineuse (IV). De même, vous n’aurez pas de moniteur fœtal électronique autour de votre ventre tout le temps. Au lieu de cela, la sage-femme ou l'infirmière vérifiera de temps en temps votre bébé avec une machine portative. Une fois le bébé né, tous les examens et soins auront lieu dans votre chambre. En supprimant la plupart des équipements de haute technologie et des procédures de routine, le travail et l'accouchement restent un processus naturel et personnel.

Les femmes ne peuvent pas recevoir de péridurales dans un centre de naissance, bien que certains analgésiques puissent être disponibles. Si une césarienne devient nécessaire, les femmes doivent être transférées à l'hôpital pour la procédure. Les soins d'urgence de base peuvent être dispensés aux bébés qui ont des problèmes pendant leur transfert vers un hôpital.

De nombreux centres de naissance ont des douches ou des baignoires dans leurs chambres pour les femmes qui travaillent. Ils ont également tendance à avoir le confort de la maison comme de grands lits et des fauteuils à bascule. En général, les centres de naissance autorisent plus de personnes dans la salle d'accouchement que les hôpitaux.

Les centres de naissance peuvent être à l'intérieur des hôpitaux, affiliés à un hôpital ou des établissements complètement indépendants et séparés. 

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Choisir l’hôpital pour l'accouchement

Les femmes ayant des problèmes de santé, des complications de grossesse ou celles qui risquent de rencontrer des problèmes pendant le travail et l'accouchement devraient accoucher à l'hôpital. Les hôpitaux offrent l'équipement médical le plus avancé et des médecins hautement qualifiés pour les femmes enceintes et leurs bébés.

Dans un hôpital, les médecins peuvent pratiquer une césarienne si vous ou votre bébé êtes en danger pendant le travail. Les femmes peuvent avoir des péridurales ou de nombreuses autres options de soulagement de la douleur.

Seuls certains médecins et sages-femmes ont des privilèges d'admission dans chaque hôpital. Donc, avant de choisir votre médecin ou votre sage-femme, renseignez-vous sur leur hôpital affilié. 

Lors du choix d'un hôpital, vous pourriez envisager:

• Est-ce près de chez vous?

• Un anesthésiste est-il à l'hôpital 24 heures sur 24?

• Aimez-vous l'ambiance des salles de travail et d'accouchement?

• Des chambres privées sont-elles disponibles?

• Combien de personnes de soutien pouvez-vous inviter dans la salle avec vous?

• Dispose-t-il d'une unité de soins intensifs néonatals (USIN) en cas de problèmes graves avec le bébé?

• Le bébé peut-il rester dans la chambre avec vous?

• Y a-t-il un centre de naissance sur place?

De plus en plus d'hôpitaux ajoutent des centres de naissance sur place. Dans ces hôpitaux, vous pouvez choisir d'accoucher dans le cadre confortable et intime d'une maison de naissance. Si quelque chose ne va pas, vous et votre bébé avez la sécurité supplémentaire d'être déjà à l'hôpital.

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Signes de travail

De nombreuses femmes, en particulier avec leurs premiers bébés, pensent qu’elles sont en travail alors ce n'est pas le cas. C'est ce qu'on appelle le faux travail. Alors ne vous sentez pas gêné si vous allez à l’hôpital en pensant que vous êtes en travail, pour être renvoyé à la maison.

 Si vous pensez que le travail a commencé, vous devez appeler votre médecin ou votre sage-femme. Ils peuvent décider s’il est temps d’aller à l’hôpital ou si vous devez être vu au bureau en premier. Apprenez les signes du travail afin de savoir quand le moment est venu.

Appelez votre médecin si vous ressentez l'un des symptômes suivants:

• Vous avez des contractions qui surviennent à intervalles réguliers et de plus en plus courts. Les contractions devraient également devenir plus fortes avec le temps.

• Vous avez une douleur au bas du dos qui ne disparaît pas. Vous pourriez également vous sentir prémenstruel et crampé.

• Votre liquide se brise (peut être un grand jet ou un filet continu).

• Vous avez un écoulement muqueux sanglant (brunâtre ou teinté de rouge). C'est probablement le bouchon muqueux qui bloque le col de l'utérus. La perte de votre bouchon muqueux signifie généralement que votre col se dilate (s'ouvre) et devient de plus en plus mince (effacement). Le travail pourrait commencer tout de suite ou encore dans quelques jours.

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Travail pendant la grossesse

En règle générale, les femmes enceintes peuvent continuer à travailler pendant leur grossesse. Certaines femmes sont capables de travailler jusqu'à ce qu'elles soient prêtes à accoucher, tandis que d'autres peuvent avoir besoin de réduire leur horaire de travail ou de s'arrêter complètement avant la date d'accouchement. Que vous puissiez travailler pendant votre grossesse ou non dépend de votre santé, de la santé du bébé et du type d'emploi que vous avez. 

Voici quelques facteurs à considérer:

• Levage de charges lourdes: si votre travail nécessite de soulever des objets lourds, de vous tenir debout ou de marcher, votre médecin peut vous recommander de travailler moins d'heures par jour. 

• Exposition à des risques environnementaux: Si vous travaillez dans un emploi où vous êtes exposé à des agents dangereux ou toxiques, vous devrez peut-être changer temporairement de position jusqu'à la naissance du bébé.

 Certains agents qui peuvent constituer une menace pour la santé du bébé comprennent:

• les médicaments de chimiothérapie (peuvent avoir des répercussions sur les travailleurs de la santé tels que les infirmières et les pharmaciens);

• plomb (travailleurs de la fonderie de plomb, de la fabrication de peinture, de l'impression, de la céramique, de la fabrication du verre, de la vitrerie de poterie et de la fabrication de batteries; préposés au péage; et personnes travaillant sur des routes très fréquentées);

• les rayonnements ionisants (techniciens en radiologie, certains physiciens et chercheurs).

Obtenez des informations sur les substances toxiques possibles présentes sur votre lieu de travail. Vérifiez si ceux-ci sont à des niveaux toxiques et si le lieu de travail est suffisamment ventilé et si les travailleurs sont correctement équipés de dispositifs de protection. Le rayonnement des ordinateurs, des téléviseurs couleur et des micro-ondes est appelé rayonnement non ionisant et n'est pas nocif.

• Stress: Toutes les personnes subissent un stress mental et physique dans le cadre de la vie. Cependant, trop de stress peut provoquer divers symptômes tels que maux de tête, dépression et prise de poids. Le stress peut avoir un impact sur la capacité de votre corps à combattre les infections ou les maladies. Pendant que vous êtes enceinte, le stress doit être minimisé au mieux de vos capacités. Selon le stress que votre grossesse ajoute à votre charge actuelle, vous devrez peut-être obtenir une aide supplémentaire de votre conjoint ou de quelqu'un d'autre pour obtenir le repos dont vous avez besoin.

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Les plus grands risques pour les voyageuses enceintes

Les accidents de la route sont une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les femmes enceintes. Lorsqu'elles sont disponibles, les ceintures de sécurité doivent être attachées à la région pelvienne. Les appuis-genoux et épaules sont les meilleurs; dans la plupart des accidents, le fœtus récupère rapidement de la pression de la ceinture de sécurité. Cependant, même après un traumatisme contondant apparemment léger, un médecin doit être consulté.

L'hépatite E, qui ne peut être évitée par la vaccination, peut être particulièrement dangereuse pour les femmes enceintes, pour qui le taux de létalité est de 17% à 33%. Par conséquent, les femmes enceintes doivent être informées que les meilleures mesures préventives sont d'éviter l'eau et les aliments potentiellement contaminés, comme pour les autres infections entériques.

La plongée sous-marine doit être évitée pendant la grossesse en raison du risque de syndrome de décompression chez le fœtus.

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Recommandations générales de voyage

Une femme enceinte doit être avisée de voyager avec au moins un compagnon; elle doit également être informée que, pendant sa grossesse, son niveau de confort peut être affecté par les voyages.

 Les problèmes typiques des voyageuses enceintes sont les mêmes que ceux rencontrés par toute femme enceinte: fatigue, brûlures d'estomac, indigestion, constipation, pertes vaginales, crampes dans les jambes, augmentation de la fréquence des mictions et hémorroïdes.

Pendant le voyage, les femmes enceintes peuvent prendre des mesures préventives, notamment en évitant les aliments ou boissons produisant du gaz avant les vols réguliers (les gaz emprisonnés peuvent se dilater à des altitudes plus élevées) et le mouvement périodique des jambes (pour diminuer la stase veineuse). Les femmes enceintes doivent toujours utiliser la ceinture de sécurité lorsqu'elles sont assises, car la turbulence de l'air n'est pas prévisible et peut causer des traumatismes importants.

Les signes et symptômes qui indiquent la nécessité d'une attention médicale immédiate sont des saignements vaginaux, des tissus ou des caillots, des douleurs ou des crampes abdominales, des contractions, des membranes rompues, un gonflement ou une douleur excessive des jambes, des maux de tête ou des problèmes visuels.

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Préparation au voyage pendant la grossesse

Une fois qu'une femme enceinte a décidé de voyager, un certain nombre de problèmes doivent être pris en compte avant son départ.

• Une grossesse intra-utérine doit être confirmée par un clinicien et une grossesse extra-utérine doit être exclue avant tout voyage.

• L'assurance maladie devrait fournir une couverture à l'étranger et pendant la grossesse. En outre, une police d'assurance voyage supplémentaire et une police d'assurance évacuation médicale prépayée doivent être souscrites, même si la plupart peuvent ne pas couvrir les problèmes liés à la grossesse.

• Vérifiez les installations médicales à destination. Pour une femme au cours du dernier trimestre, les établissements médicaux devraient être en mesure de gérer les complications de la grossesse, la toxémie et les césariennes.

• Déterminez à l'avance si des soins prénatals seront nécessaires à l'étranger et, le cas échéant, qui les fournira. La voyageuse enceinte doit également s'assurer que les visites prénatales nécessitant un moment précis ne sont pas manquées.

• Déterminez, avant de voyager, si le sang fait l'objet d'un dépistage du VIH et de l'hépatite B à destination. La voyageuse enceinte doit également être informée de son groupe sanguin et les femmes enceintes à Rh négatif doivent recevoir l’immunoglobuline anti-D (un produit dérivé du plasma) de manière prophylactique à environ 28 semaines de gestation. La dose d'immunoglobulines doit être répétée après l'accouchement si le nourrisson est Rh positif.

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Voyager pendant la grossesse

Voyager est généralement considéré comme sûr pendant la grossesse. La clé pour voyager pendant la grossesse est de vous assurer que vous serez à l'aise et aussi en sécurité que possible. Il est préférable d'informer votre médecin de vos projets de voyage et de lui demander toute recommandation spécifique à votre grossesse.

Que vous voyagiez en avion, en voiture ou en train, il est important de faire ce qui suit:

• Continuez à manger régulièrement.

• Buvez beaucoup de liquides pour éviter la déshydratation.

• Levez-vous et marchez toutes les heures environ pour favoriser votre circulation et maintenir l'enflure.

• Portez des chaussures et des vêtements confortables qui ne lient pas.

• Emportez des craquelins et du jus avec vous pour éviter les nausées.

Ne prenez pas de médicaments en vente libre ou de médicaments non prescrits sans consulter votre médecin. Cela comprend les médicaments contre le mal des transports ou les problèmes intestinaux liés aux voyages.

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Est-il normal que ma libido augmente ou diminue pendant la grossesse

En fait, ces deux possibilités sont normales (tout comme tout le reste). De nombreuses femmes enceintes trouvent que les symptômes tels que la fatigue, les nausées, la sensibilité des seins et le besoin accru d'uriner rendent les relations sexuelles trop gênantes, en particulier pendant le premier trimestre. 

En général, la fatigue et les nausées s'atténuent au cours du deuxième trimestre et certaines femmes trouvent que leur désir sexuel augmente. De plus, certaines femmes trouvent que le fait de ne pas se soucier de la contraception, combiné à un sentiment renouvelé de proximité avec leur partenaire, rend le sexe plus épanouissant. Le désir disparaît généralement à nouveau au cours du troisième trimestre à mesure que l'utérus grossit encore et que la réalité de ce qui va se passer s'installe.

Le désir sexuel de votre partenaire est susceptible d’augmenter ou de diminuer également. Certains hommes se sentent encore plus proches de leur partenaire enceinte et apprécient les changements dans leur corps. D'autres peuvent ressentir une diminution du désir en raison de l'anxiété au sujet du fardeau de la parentalité ou en raison de préoccupations concernant la santé de la mère et de l'enfant à naître.

Votre partenaire peut avoir du mal à concilier votre identité de partenaire sexuel avec votre nouvelle identité (et de plus en plus visible) de femme enceinte. Encore une fois, rappelez-vous que la communication avec votre partenaire peut être d'une grande aide pour résoudre ces problèmes.

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Quand la relation sexuelle n'est pas sûre

Il existe deux types de comportement sexuel qui ne sont pas  sûr pour la femme enceinte:

• Si vous avez des relations sexuelles orales, votre partenaire ne doit pas souffler d'air dans votre vagin. Le fait de souffler de l'air peut provoquer une embolie gazeuse (un blocage d'un vaisseau sanguin par une bulle d'air), qui peut être potentiellement mortelle pour la mère et l'enfant.

• Vous ne devez pas avoir de relations sexuelles avec un partenaire dont les antécédents sexuels vous sont inconnus ou qui pourrait avoir une maladie sexuellement transmissible, comme l'herpès, les verrues génitales, la chlamydia ou le VIH. Si vous êtes infecté, la maladie peut être transmise à votre bébé, avec des conséquences potentiellement dangereuses. 

Si votre médecin ou infirmière-sage-femme anticipe ou détecte certaines complications importantes de votre grossesse, il ou elle déconseillera probablement les rapports sexuels. 

Les facteurs de risque les plus courants comprennent:

• une histoire ou une menace de fausse couche

• des antécédents de travail prématuré (vous avez déjà mis au monde un bébé avant 37 semaines) ou des signes indiquant un risque de travail prématuré (comme des contractions utérines prématurées)

• saignements vaginaux inexpliqués, écoulement ou crampes

• fuite de liquide amniotique (le liquide qui entoure le bébé)

• placenta praevia, une condition dans laquelle le placenta (la structure riche en sang qui nourrit le bébé) est situé si bas qu'il recouvre le col de l'utérus (l'ouverture de l'utérus)

• col de l'utérus incompétent, une condition dans laquelle le col de l'utérus est affaibli et se dilate (s'ouvre) prématurément, augmentant le risque de fausse couche ou d'accouchement prématuré

• plusieurs fœtus (vous avez des jumeaux, des triplés, etc.)

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Relations sexuelles pendant la grossesse

Si vous avez une grossesse normale, les relations sexuelles sont considérées comme sûres à toutes les étapes de la grossesse.

Alors, qu’est-ce qu’une «grossesse normale»? C’est celui qui est considéré comme à faible risque de complications comme une fausse couche ou un travail prématuré. Parlez à votre médecin, à votre infirmière sage-femme ou à un autre fournisseur de soins de santé pour la grossesse si vous ne savez pas si vous appartenez à cette catégorie. 

Bien sûr, ce n'est pas parce que le sexe est sans danger pendant la grossesse que vous voudrez nécessairement l'avoir! De nombreuses femmes enceintes trouvent que leur désir d'avoir des relations sexuelles fluctue à certains stades de la grossesse. De plus, de nombreuses femmes trouvent que le sexe devient inconfortable à mesure que leur corps grossit.

Vous et votre partenaire devez garder les voies de communication ouvertes concernant votre relation sexuelle. Parlez d'autres moyens de satisfaire votre besoin d'intimité, comme s'embrasser, se caresser et se tenir les uns les autres. Vous devrez peut-être également expérimenter d'autres positions sexuelles pour trouver celles qui sont les plus confortables.

De nombreuses femmes constatent qu’elles perdent leur désir et leur motivation pour des relations sexuelles tard dans la grossesse, non seulement à cause de leur taille, mais aussi parce qu’elles sont préoccupées par l’accouchement imminent et l’enthousiasme de devenir un nouveau parent.

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Travaillez votre plancher pelvien (exercices de Kegel)

Les muscles du plancher pelvien soutiennent le rectum, le vagin et l'urètre dans le bassin. Tonifier ces muscles avec des exercices de Kegel vous aidera à pousser pendant l'accouchement et à récupérer de la naissance. Cela aidera également à contrôler les fuites urinaires et à réduire les risques d'hémorroïdes.

• Les muscles pelviens sont les mêmes que ceux utilisés pour arrêter l'écoulement de l'urine. Pourtant, il peut être difficile de trouver les bons muscles à serrer. Vous pouvez être sûr que vous exercez les bons muscles si, lorsque vous les serrez, vous arrêtez d'uriner. Ou vous pouvez mettre un doigt dans le vagin et presser. Si vous ressentez une pression autour du doigt, vous avez trouvé les muscles du plancher pelvien. Essayez de ne pas serrer votre ventre, vos jambes ou d'autres muscles.

• Resserrez les muscles du plancher pelvien pour un nombre de trois, puis détendez-vous pour un nombre de trois.

• Répétez 10 à 15 fois, trois fois par jour.

• Commencez les exercices de Kegel en position couchée. C'est la position la plus simple. Lorsque vos muscles deviennent plus forts, vous pouvez faire des exercices de Kegel assis ou debout comme vous le souhaitez.

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Conseils pour une activité physique saine et sécuritaire

Suivez ces conseils pour une forme physique sûre et saine:

• Lorsque vous faites de l'exercice, commencez lentement, progressez progressivement et refroidissez lentement.

• Vous devriez pouvoir parler pendant que vous faites de l'exercice. Sinon, vous en faites peut-être trop. Faites des pauses fréquentes.

• Ne faites pas d’exercice sur le dos après le premier trimestre. Cela peut exercer une pression excessive sur une veine importante et limiter le flux sanguin vers le bébé.

• Évitez les mouvements saccadés, rebondissants et à fort impact. Les tissus conjonctifs s'étirent beaucoup plus facilement pendant la grossesse. Donc, ces types de mouvements vous exposent à un risque de blessure articulaire.

• Faites attention de ne pas perdre votre équilibre. À mesure que votre bébé grandit, votre centre de gravité se déplace, ce qui vous rend plus sujet aux chutes. Pour cette raison, des activités comme le jogging, l'utilisation d'un vélo ou la pratique de sports de raquette peuvent être plus risquées à l'approche du troisième trimestre.

• Ne faites pas d’exercice à haute altitude (plus de 1800 mètre). Cela peut empêcher votre bébé de recevoir suffisamment d'oxygène.

• Assurez-vous de boire beaucoup de liquides avant, pendant et après l'exercice.

• Ne vous entraînez pas sous une chaleur ou une humidité extrême.

• Si vous vous sentez mal à l'aise, essoufflé ou fatigué, faites une pause et reprenez les choses plus facilement.

Arrêtez de faire de l'exercice et appelez votre médecin dès que possible si vous présentez l'un des symptômes suivants:

• Vertiges

• Mal de crâne

• Douleur thoracique

• Douleur ou gonflement du mollet

• Douleur abdominale

• Vision floue

• Du liquide s'écoule du vagin

• Saignement vaginal

• Moins de mouvements fœtaux

• Contractions

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Meilleures activités pour les futures mamans

Les activités à faible impact à un niveau d'effort modéré sont confortables et agréables pour de nombreuses femmes enceintes. La marche, la natation, la danse, le cyclisme et l'aérobic à faible impact en sont quelques exemples. Ces sports sont également faciles à pratiquer, même si vous êtes nouveau en forme physique.

Certains sports d'intensité plus élevée sont sans danger pour certaines femmes enceintes qui les pratiquaient déjà avant de devenir enceintes. Si vous faites du jogging, faites des sports de raquette ou soulevez des poids, vous pouvez continuer avec l’accord de votre médecin.

Gardez ces points à l'esprit lorsque vous choisissez un programme de remise en forme:

• Évitez les activités dans lesquelles vous pouvez être frappé à l'abdomen comme le kickboxing, le football, le basket-ball ou le hockey sur glace.

• Évitez les activités dans lesquelles vous pouvez tomber comme l'équitation, le ski alpin et la gymnastique.

• Ne faites pas de plongée pendant la grossesse. La plongée sous-marine peut créer des bulles de gaz dans le sang de votre bébé qui peuvent causer de nombreux problèmes de santé.

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Liquides pendant la grossesse

Tous les systèmes de votre corps ont besoin d’eau. Lorsque vous êtes enceinte, votre corps a besoin d'encore plus d'eau pour rester hydraté et soutenir la vie en vous. 

L'eau aide également à prévenir la constipation, les hémorroïdes, l'enflure excessive et les infections des voies urinaires ou de la vessie. Ne pas avoir assez d'eau peut entraîner un travail prématuré ou précoce.

Votre corps reçoit l'eau dont il a besoin grâce aux liquides que vous buvez et aux aliments que vous mangez.

 La quantité de liquide que vous devez boire chaque jour dépend de nombreux facteurs, tels que votre niveau d'activité, la météo et votre taille. Votre corps a besoin de plus de liquides lorsqu'il fait chaud et lorsque vous êtes physiquement actif. Il a également besoin de plus d'eau si vous avez de la fièvre, des vomissements ou de la diarrhée.

L'Institut de médecine recommande aux femmes enceintes de boire environ 10 tasses de liquide par jour. L'eau, les jus, le café, le thé et les boissons gazeuses comptent tous pour vos besoins en liquides. Mais gardez à l'esprit que certaines boissons sont riches en sucre et en calories vides. 

Un bon moyen de savoir si votre apport hydrique est correct est si votre urine est jaune pâle ou incolore et que vous avez rarement soif. La soif est un signe que votre corps est en voie de déshydratation. N'attendez pas d'avoir soif pour boire.

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Vitamines et minéraux durant la grossesse

En plus de faire des choix alimentaires sains, demandez à votre médecin de prendre chaque jour un supplément prénatal de vitamines et de minéraux pour vous assurer que vous consommez suffisamment de nutriments dont votre bébé a besoin. 

Vous pouvez également vérifier l'étiquette des aliments que vous achetez pour voir la quantité d'un certain nutriment contenu dans le produit. Les femmes enceintes ont besoin de plus de ces nutriments que les femmes qui ne sont pas enceintes.

Les femmes enceintes doivent également s'assurer de consommer suffisamment de vitamine D. La recommandation actuelle pour tous les adultes de moins de 50 ans (y compris les femmes enceintes) est de 5 microgrammes (mcg) de vitamine D par jour. Mais de nombreux experts de la santé pensent que cela ne suffit pas. Demandez à votre médecin de combien de vitamine D vous avez besoin chaque jour. 

La vitamine D étant importante pour le développement de votre bébé à naître, votre médecin voudra peut-être mesurer votre taux de vitamine D pour s’assurer que vous en consommez suffisamment. Gardez à l'esprit que prendre trop de supplément peut être nocif. Par exemple, une trop grande quantité de vitamine A nutritive peut provoquer des anomalies congénitales. Pour cette raison, ne prenez que les vitamines et les suppléments minéraux recommandés par votre médecin.

Nutriments et grossesse

Les éléments nutritifs dont les femmes enceintes ont besoin chaque jour:

Acide folique         400 microgrammes (mcg)

Fer                            27 milligrammes (mg)

Calcium                1000 milligrammes (mg)

Vitamine A             770 microgrammes (mcg)

Vitamine B             122,6 microgrammes (mcg)

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sécurité alimentaire pour la femme enceinte

La plupart des aliments sont sans danger pour les femmes enceintes et leurs bébés. Mais vous devrez faire preuve de prudence ou éviter de manger certains aliments. 

Suivez ces directives:

• Nettoyez, manipulez, cuisez et réfrigérez correctement les aliments pour prévenir les maladies d'origine alimentaire, y compris la listeria et la toxoplasmose.

• Se laver les mains avec du savon après avoir touché de la terre ou de la viande crue.

• Empêchez les viandes, volailles et fruits de mer crus de toucher d'autres aliments ou surfaces.

• Faites cuire la viande complètement.

• Lavez les produits avant de les manger.

• Lavez les ustensiles de cuisine à l'eau chaude savonneuse.

Ne pas manger

• Fruits de mer fumés réfrigérés comme le corégone, le saumon et le maquereau

• des hot-dogs ou des charcuteries à moins d'être chauds à la vapeur

• des pâtes à tartiner réfrigérées

• Lait ou jus non pasteurisés

• Salades faites en magasin, comme la salade de poulet, d'œuf ou de thon

• Fromages à pâte molle non pasteurisés, tels que la feta non pasteurisée, le Brie, le queso blanco, le queso fresco et les fromages bleus

• Requin, espadon, maquereau royal ou poisson tuile (également appelé vivaneau doré ou blanc) - ces poissons ont des niveaux élevés de mercure

• Plus de 170 gramme par semaine de thon blanc (germon)

• Herbes et plantes utilisées comme médicaments sans l’accord de votre médecin (la sécurité des plantes médicinales et des plantes médicinales n’est pas toujours connue. Certaines herbes et plantes peuvent être nocives pendant la grossesse, comme le melon amer [karela], le jus de noni et la papaye non mûre)

• Pousses crues de toutes sortes (y compris la luzerne, le trèfle, le radis et le haricot mungo)

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Aliments utiles pour la femme enceinte

Une femme enceinte a besoin de plus de vitamines, minéraux et nutriments importants qu'elle n'en avait avant la grossesse. Faire des choix alimentaires sains chaque jour vous aidera à donner à votre bébé ce dont il a besoin pour se développer. 

Voici quelques aliments à choisir souvent:

• Grains: céréales enrichies, cuites ou prêtes à consommer; germe de blé

• Légumes: carottes, patates douces, citrouille, épinards, légumes verts cuits, courges d’hiver, tomates, poivrons rouges

• Fruits: cantaloup, melon miel, mangues, pruneaux ou jus de pruneaux, bananes, abricots, oranges ou jus d'orange, pamplemousse, avocat

• Produits laitiers: yogourt sans gras ou faible en gras; lait écrémé (lait écrémé); lait faible en gras (lait 1%)

• Viande et haricots: haricots et pois secs cuits; noix et graines; boeuf, agneau et porc maigres; crevettes, palourdes, huîtres et crabe; morue, saumon, lieu jaune et poisson-chat.

Parlez à votre médecin si vous avez des besoins alimentaires particuliers pour ces raisons:

• Diabète: assurez-vous de revoir votre plan de repas et vos besoins en insuline avec votre médecin. Une glycémie élevée peut être nocive pour votre bébé.

• Intolérance au lactose: Renseignez-vous sur les produits à faible teneur en lactose ou à faible teneur en lactose et les suppléments de calcium pour vous assurer que vous obtenez le calcium dont vous avez besoin.

• Végétarien: assurez-vous de consommer suffisamment de protéines, de fer, de vitamine B12 et de vitamine D.

• Phénylcétonurie (PCU): gardez un bon contrôle des niveaux de phénylalanine dans votre alimentation.

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Besoins caloriques pour la femme enceinte

Vos besoins en calories dépendront de vos objectifs de gain de poids. La plupart des femmes ont besoin de 300 calories de plus par jour pendant au moins les 6 derniers mois de grossesse qu'elles n'en ont avant la grossesse. Gardez à l'esprit que toutes les calories ne sont pas égales. 

Votre bébé a besoin d'aliments sains riches en nutriments, et non de calories vides comme celles que l'on trouve dans les boissons gazeuses, les bonbons et les desserts.

Bien que vous souhaitiez faire attention à ne pas manger plus que ce dont vous avez besoin pour une grossesse en santé, assurez-vous de ne pas restreindre votre alimentation pendant la grossesse. Si vous n'obtenez pas les calories dont vous avez besoin, votre bébé pourrait ne pas recevoir les bonnes quantités de protéines, de vitamines et de minéraux. 

Les régimes hypocaloriques peuvent décomposer les graisses stockées d’une femme enceinte. Cela peut amener votre corps à fabriquer des substances appelées cétones. Les cétones peuvent être trouvées dans le sang et l’urine de la mère et sont un signe de famine. La production constante de cétones peut entraîner chez un enfant des déficiences mentales.

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Les plantes, les produits «naturels» ou les compléments alimentaires sont-ils sans danger pour moi pendant la grossesse?

À l'exception de certaines vitamines, on en sait peu sur l'utilisation de compléments alimentaires pendant la grossesse. 

Certaines étiquettes de remèdes à base de plantes prétendent qu'elles aideront pendant la grossesse. Mais, le plus souvent, il n'y a pas de bonnes études pour montrer si ces affirmations sont vraies ou si l'herbe peut vous nuire à vous ou à votre bébé. Discutez avec votre médecin avant d'utiliser tout produit à base de plantes ou complément alimentaire. Ces produits peuvent contenir des choses qui pourraient nuire à vous ou à votre bébé en pleine croissance pendant votre grossesse.

Aux États-Unis, il existe différentes lois pour les médicaments et les compléments alimentaires. La partie de la FDA qui contrôle les compléments alimentaires est la même partie qui contrôle les aliments vendus aux États-Unis. Seuls les compléments alimentaires contenant de nouveaux ingrédients alimentaires qui n'ont pas été commercialisés avant le 15 octobre 1994, soumettent des informations de sécurité pour examen par la FDA. Cependant, contrairement aux médicaments, les remèdes à base de plantes et les «produits naturels» ne sont pas approuvés par la FDA pour la sécurité ou pour ce qu'ils disent qu'ils vont faire.

 La plupart n'ont même pas été évalués pour leur potentiel de nuire à vous ou au fœtus en croissance, et encore moins démontré qu'ils sont sans danger pendant la grossesse. Avant qu'une entreprise puisse vendre un médicament, elle doit effectuer de nombreuses études et envoyer les résultats à la FDA. De nombreux scientifiques et médecins de la FDA vérifient les résultats de l'étude. La FDA autorise la vente du médicament uniquement si les études montrent que le médicament fonctionne et est sûr à utiliser.

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Les vitamines sont-elles utiles pour moi pendant que je suis enceinte?

Les multivitamines régulières et les vitamines prénatales sont sans danger pendant la grossesse et peuvent être utiles. 

Les femmes enceintes ou qui tentent de le devenir devraient prendre quotidiennement une multivitamine ou une vitamine prénatale contenant au moins 400 microgrammes (mcg) d'acide folique. Il est préférable de commencer à prendre ces vitamines avant de devenir enceinte ou si vous pourriez devenir enceinte. L'acide folique réduit le risque qu'un bébé ait une anomalie du tube neural, comme le spina bifida, où la colonne vertébrale ou le cerveau ne se forme pas correctement. 

Le fer peut aider à prévenir une faible numération globulaire (anémie). Il est important de prendre la dose de vitamines prescrite par votre médecin. Trop de vitamines peuvent nuire à votre bébé. Par exemple, des niveaux très élevés de vitamine A ont été associés à de graves malformations congénitales.

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Dois-je arrêter d'utiliser mon médicament pendant la grossesse?

Si vous êtes enceinte ou envisagez de devenir enceinte, vous devez parler à votre médecin de vos médicaments. Ne les arrêtez pas et ne les modifiez pas vous-même. Cela comprend les médicaments contre la dépression, l'asthme, le diabète, les convulsions (épilepsie) et d'autres problèmes de santé. Ne pas utiliser le médicament dont vous avez besoin peut être plus nocif pour vous et votre bébé que d'utiliser le médicament.

Pour les femmes vivant avec le VIH [virus de l'immunodéficience humaine], les centres de contrôle et de la Prévention recommandent d'utiliser la zidovudine (AZT) pendant la grossesse. Des études montrent que les femmes séropositives qui utilisent de l'AZT pendant la grossesse réduisent considérablement le risque de transmettre le VIH à leur bébé. Si une femme diabétique n'utilise pas son médicament pendant la grossesse, elle augmente son risque de fausse couche, de mortinaissance et de certaines anomalies congénitales. Si l'asthme et l'hypertension artérielle ne sont pas contrôlés pendant la grossesse, des problèmes avec le fœtus peuvent survenir.

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Médicaments en vente libre (OTC)

Médicaments en vente libre: tous les médicaments en vente libre ont une étiquette Drug Facts. L'étiquette Drug Facts est disposée de la même manière sur tous les médicaments en vente libre. Cela facilite la recherche d'informations sur l'utilisation du médicament. 

Une section de l'étiquette Drug Facts est destinée aux femmes enceintes. Avec les médicaments en vente libre, l'étiquette indique généralement à une femme enceinte de parler à son médecin avant d'utiliser le médicament. Certains médicaments en vente libre sont connus pour causer certains problèmes pendant la grossesse. Les étiquettes de ces médicaments indiquent aux femmes enceintes pourquoi et quand elles ne doivent pas utiliser le médicament.

• Les anti-inflammatoires non stéroïdiens comme l'ibuprofène, le naproxène et l'aspirine (acétylsalicylate) peuvent causer de graves problèmes de circulation sanguine chez le bébé s'ils sont utilisés pendant le dernier tiers de la grossesse (après 28 semaines). En outre, l'aspirine peut augmenter le risque de problèmes de saignement chez la mère et le bébé pendant la grossesse ou à l'accouchement.

• Les étiquettes des médicaments de thérapie à la nicotine, comme le timbre et la pastille à la nicotine, rappellent aux femmes que le tabagisme peut nuire à l'enfant à naître. Bien que l'on pense que le médicament est plus sûr que le tabagisme, les risques du médicament ne sont pas entièrement connus. Les fumeuses enceintes doivent d'abord essayer d'arrêter de fumer sans le médicament.

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Comment devrais-je décider d'utiliser un médicament pendant la grossesse

Au moment de décider d’utiliser ou non un médicament pendant la grossesse, vous et votre médecin devez parler des avantages et des risques du médicament.

• Avantages: Quelles sont les bonnes choses que le médicament peut faire pour moi et mon bébé (fœtus) en pleine croissance?

• Risques: De quelles manières le médicament pourrait-il nuire à moi ou à mon bébé (foetus) en pleine croissance?

Il peut y avoir des moments pendant la grossesse où l'utilisation de médicaments est un choix. Certains des choix de médicaments que vous et votre médecin faites pendant que vous êtes enceinte peuvent différer des choix que vous faites lorsque vous n'êtes pas enceinte. Par exemple, si vous attrapez un rhume, vous pouvez décider de «vivre avec» votre nez bouché au lieu d'utiliser le médicament «nez bouché» que vous utilisez lorsque vous n'êtes pas enceinte.

D'autres fois, utiliser des médicaments n'est pas un choix - c'est nécessaire. Certaines femmes doivent utiliser des médicaments pendant leur grossesse. Parfois, les femmes ont besoin de médicaments pendant quelques jours ou quelques semaines pour traiter un problème comme une infection de la vessie ou une angine streptococcique. D'autres femmes ont besoin d'utiliser des médicaments tous les jours pour contrôler les problèmes de santé à long terme comme l'asthme, le diabète, la dépression ou les convulsions.

 En outre, certaines femmes ont un problème de grossesse qui nécessite un traitement médicamenteux. Ces problèmes comprennent des nausées et des vomissements sévères, des pertes de grossesse précoces ou un travail prématuré.

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Autres vaccins

Infection pneumococcique

Le vaccin antipneumococcique polysaccharidique (PPV23) est indiqué pour des conditions médicales spécifiques (telles que l'asplénie [absence de rate], les maladies métaboliques, rénales, cardiaques et pulmonaires et l'immunosuppression). Les femmes enceintes atteintes de ces conditions devraient également recevoir le vaccin, de préférence avant la grossesse, mais il peut être administré à une femme enceinte si elle n'a pas été préalablement immunisée.

Exposition à la rage

 Le risque de rage dépasse de loin le risque théorique du vaccin si la femme enceinte a été exposée à la maladie.

Infection méningococcique

Les études menées auprès de femmes enceintes immunisées avec le vaccin antiméningococcique polysaccharidique et de leurs nouveau-nés n'ont démontré aucun effet indésirable. Cela signifie que ce vaccin serait probablement sans danger pour une femme enceinte à haut risque d'infection à méningocoque. Étant donné que le nouveau vaccin conjugué contre le méningocoque (MCV4) est le vaccin préféré des personnes âgées de 11 à 55 ans, de nombreux experts préféreraient administrer le MCV4 dans ce contexte, bien qu'il n'y ait pas de données sur l'innocuité du MCV4 pendant la grossesse.

Polio

Les poliovirus de type sauvage ont été éliminés  et il n'y a donc généralement pas d'indication pour la vaccination de la femme enceinte, sauf pour les femmes qui se rendent dans des zones d'endémie. Si le vaccin antipoliomyélitique est indiqué, seul le vaccin inactivé doit être administré à une femme enceinte et non le vaccin oral à virus vivant.

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Vaccin contre l'hépatite A

 Les femmes enceintes risquent de contracter une infection par le virus de l'hépatite A s'il y a une personne infectée dans le ménage, si elles ont une exposition professionnelle ou si elles se rendent dans des régions où l'hépatite A est endémique. 

Bien qu'aucune étude formelle du vaccin contre l'hépatite A chez la femme enceinte n'ait été réalisée, le vaccin est produit à partir d'un virus inactivé, de sorte que le risque théorique pour le fœtus doit être faible.

Le vaccin a été utilisé chez la femme enceinte sans que des événements indésirables n'aient été signalés. 

Les voyages internationaux étant désormais la source d'exposition la plus fréquente des femmes enceintes à l'hépatite A, la vaccination avant le voyage dans les zones d'endémie est particulièrement importante. Pour les femmes enceintes qui ont été exposées au virus de l'hépatite A, des tests de sensibilité peuvent être justifiés mais ne doivent pas retarder l'administration d'immunoglobulines (gamma globuline).

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Vaccin contre l'hépatite B

 L'infection par l'hépatite B (VHB) pendant la grossesse peut entraîner une maladie grave à la fois pour la mère, le fœtus et, finalement, pour le nouveau-né. La vaccination est recommandée universellement pour toutes les personnes de moins de 18 ans et les personnes plus âgées que celles qui ont un risque accru d'exposition. 

La grossesse n'est pas une contre-indication à la vaccination contre le VHB et le vaccin doit être administré aux personnes présentant des risques professionnels ou liés au mode de vie, aux patients à risque (comme ceux qui subissent une hémodialyse), à ​​ceux qui ont une autre maladie sexuellement transmissible, aux contacts familiaux et sexuels des zones démiques. Toutes les femmes enceintes devraient subir un dépistage prénatal précoce de l'immunité et, si elles sont sensibles et si elles présentent un facteur de risque, devraient être vaccinées.

Toutes les femmes enceintes doivent subir un dépistage de l'infection active par le virus de l'hépatite B car la plupart des femmes infectées ne le savent pas et, si elles sont infectées par l'hépatite B, le nouveau-né devra recevoir une dose de naissance du vaccin contre l'hépatite B et de l'immunoglobuline anti-hépatite B. Donner les deux dans les heures suivant la naissance réduit la probabilité que l'enfant soit infecté par le virus de l'hépatite B et, s'il est infecté, réduit les chances que le bébé soit infecté de manière chronique.

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Vaccins non recommandé pour les femmes enceintes

En général, les vaccins vivants atténués sont contre-indiqués chez la femme enceinte en raison du risque théorique de transmission du virus vaccinal au fœtus.

 Les vaccins vivants atténués suivants ne doivent pas être administrés pendant la grossesse, sauf dans des circonstances inhabituelles:

• vaccin antigrippal vivant (spray nasal)

• vaccin antipoliomyélitique oral

• vaccins contre la rougeole

• vaccins contre les oreillons

• vaccins contre la rubéole

• vaccin contre la variole (vaccine)

• vaccin contre la typhoïde (Ty21a)

• Vaccin à virus vivant contre la varicelle 

• vaccin contre la fièvre jaune

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Vaccin contre le Tétanos

Le tétanos chez les nouveau-nés est évité si la mère a été immunisée. En effet, une mère immunitaire transmet des anticorps au bébé à travers le placenta. 

La mère est immunisée si elle a été immunisée avant de devenir enceinte ou pendant la grossesse. Une femme enceinte dont le statut vaccinal contre le tétanos est incertain ou dont la dernière vaccination remonte à plus de 10 ans doit être vaccinée contre le tétanos. Celui-ci est généralement administré en association avec le vaccin contre l'anatoxine diphtérique (un produit appelé Td). 

Récemment, un nouveau vaccin Td qui contient également un vaccin contre la coqueluche a été homologué pour les adultes (Tdap), y compris pour les femmes en âge de procréer.

 La grossesse n'est pas une contre-indication à la vaccination Tdap. Cependant, pour le moment, le CDC recommande que les femmes enceintes qui ont reçu le dernier vaccin contenant de l'anatoxine tétanique il y a moins de 10 ans reçoivent du Tdap dans la période post-partum conformément aux recommandations de vaccination de routine. Si la dernière dose de vaccin contenant l'anatoxine tétanique remonte à plus de 10 ans, ils préfèrent qu'elle soit immunisée avec Td au cours des deuxième et troisième trimestres au lieu de Tdap.

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Vaccin contre la grippe

Le vaccin contre la grippe est recommandé pour toutes les femmes enceintes. 

Les femmes enceintes qui sont infectées par des virus grippaux courent un risque accru d'hospitalisation, de complications médicales graves et d'issue défavorable de la grossesse.

La vaccination de la femme enceinte avec le vaccin contre le virus de la grippe inactivé est efficace pour réduire les infections respiratoires fébriles chez la femme enceinte. La vaccination de la mère pendant la grossesse protège également son nouveau-né car elle transmet des anticorps immunitaires à travers le placenta (les anticorps antigrippaux sont en fait plus élevés dans le sang du cordon ombilical que dans le sang de la mère). 

Les nourrissons infectés par le virus de la grippe sont responsables de nombreuses hospitalisations et sont prédisposés aux infections bactériennes respiratoires.

Les décès d'enfants associés à l'infection par le virus de la grippe surviennent le plus souvent chez les nourrissons de moins de 6 mois. Malheureusement, au cours des 6 premiers mois de la vie, aucun vaccin ni médicament anti-virus de la grippe n'est disponible. Pour ces raisons, les femmes enceintes devraient recevoir un vaccin contre le virus de la grippe inactivé et celles qui aideront à prendre soin du nouveau-né devraient également être vaccinées. 

Les études de vaccination antigrippale de plus de 2 000 femmes enceintes n'ont démontré aucun effet indésirable sur le fœtus. Cependant, le vaccin antigrippal nasal ne doit pas être administré aux femmes enceintes car il s'agit d'un vaccin à virus vivant.

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Tests effectués tout au long de la grossesse

Tests prénataux effectués tout au long de la grossesse ou plus tard

Après la visite initiale, votre médecin commandera d'autres tests en fonction, entre autres, de vos antécédents médicaux personnels et de vos facteurs de risque, ainsi que des recommandations actuelles. 

Ces tests peuvent inclure:

• des tests urinaires pour le sucre, les protéines et les signes d'infection. Le sucre dans l'urine peut indiquer un diabète gestationnel - un diabète qui survient pendant la grossesse; la protéine peut indiquer une prééclampsie - une condition qui se développe en fin de grossesse et se caractérise par une élévation de la pression artérielle, avec rétention d'eau et de protéines dans l'urine.

• infection à streptocoque du groupe B (SGB). Les bactéries GBS se trouvent naturellement dans le vagin de nombreuses femmes, mais peuvent provoquer des infections graves chez les nouveau-nés. Ce test consiste à frotter le vagin et le rectum, généralement entre la 35e et la 37e semaine de grossesse. Si le test s'avère positif, il est important de se rendre à l'hôpital dès le début de votre travail afin que des antibiotiques intraveineux puissent être commencés afin de réduire le risque d'infection du bébé.

• des tests du trait drépanocytaire pour les femmes d'origine africaine ou méditerranéenne, qui sont plus à risque de souffrir d'anémie falciforme - une maladie sanguine chronique - ou de porter le trait, qui peut être transmis à leurs enfants.

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Tests de la première visite

Tests prénataux lors de la première visite

Lors de votre première visite chez votre médecin pour des soins prénatals, vous pouvez vous attendre à avoir un examen physique complet, qui peut inclure un examen pelvien et rectal, et vous subirez certains tests quel que soit votre âge ou vos antécédents génétiques.

Vous pouvez avoir un test d'urine pour vérifier la présence de protéines, de sucre ou de signes d'infection.

Les tests sanguins vérifient:

• votre groupe sanguin et votre facteur Rh. Si votre sang est Rh négatif et celui de votre partenaire Rh positif, vous pouvez développer des anticorps qui s'avèrent dangereux pour votre fœtus. Cela peut être évité grâce à une série d'injections qui vous sont administrées;

• anémie (faible nombre de globules rouges);

• hépatite B, syphilis et VIH [virus de l'immunodéficience humaine];

• immunité contre la rougeole allemande (rubéole) et la varicelle;

• fibrose kystique. Les prestataires de soins de santé offrent désormais systématiquement ce dépistage même en l'absence d'antécédents familiaux de la maladie. 

Les tests cervicaux (également appelés frottis de Pap) vérifient:

• MST telles que la chlamydia et la gonorrhée;

• les changements qui pourraient conduire au cancer du col de l'utérus.

Pour faire un frottis cervical, votre médecin utilise ce qui ressemble à une très longue baguette de mascara ou à un coton-tige pour gratter doucement l’intérieur de votre col de l’utérus (l’ouverture de l’utérus qui se trouve tout en haut du vagin). Cela peut être un peu inconfortable, mais c'est fini rapidement.

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